Popery If Submits the Germany - Charlemagne and the Baptism of Forced Saxons - Recovery on the Western Empire
Autor: Tosha Arne • September 22, 2016 • Annotated Bibliography • 14,649 Words (59 Pages) • 825 Views
COURS D'HISTOIRE DE L’ÉGLISE
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Bibledoc 9.3
SECONDE PERIODE
Le Moyen âge (de l’avènement du Papisme en 606 à la Réformation en 1517)
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PREMIERE SECTION
Le Papisme se soumet l’Allemagne - Charlemagne et le baptême forcé des Saxons - Rétablissement de l’Empire d’Occident -
Christianisation politique des peuples - Grégoire VII, Bérenger de Tours – Les Croisades, les Scolastiques - L’aspersion supplante le baptême
Le lecteur va nous suivre dans les régions de l’ombre de la mort : « Maintenant les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité les peuples ». Dans les siècles que nous allons rapidement parcourir, la Rome des papes règne tout aussi despotiquement sur les peuples et leur inspire encore plus de terreur que la Rome des Néron, des Domitien ou des Antonon. La grande prostituée est en train de monter sur la bête et bientôt la Babylone mystique va dominer l’empire, se prostituant avec les rois de la terre et enivrant du vin de son impudicité les habitants de la terre, s’enivrant elle-même du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus.
Les papes, après avoir soumis à leur autorité les Anglo-Saxons et les Bretons, envoyèrent leurs émissaires en Allemagne pour y soumettre aussi les Allemands. Celui qu’on appelle l’apôtre de la Germanie, Winfrid ou Boniface, né dans le Devonshire en Angleterre, en 680, plaça l’église qu’il fonda en Allemagne sous l’autorité papale et ne fit que remplacer les superstitions et les cérémonies païennes par les superstitions et les rites catholiques.
Son chef, le pape Zacharie, n’attachait d’ailleurs pas une grande importance au caractère moral des ministres, non plus qu’à leur instruction ; il cite un prêtre allemand qui, ignorant le latin, disait en guise de formule baptismale : « Baptizo te in nomine Patria et Filia et Spiritua sancta » au lieu de : « Baptizo te in nomine Patrius et Filii et Spiritus Sancti ». Suivant le pape, ce prêtre n’étant qu’ignorant et non hérétique, et ayant eu l’intention de baptiser au nom de la Trinité, le baptême était valable. Tout était pour le mieux ! N’aurait-il pas mieux valu que le prêtre en question eût fait usage de la langue comprise par lui et par son peuple, plutôt que d’une formule latine que dans son ignorance il ne pouvait qu’estropier ?
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