Résumé Et Structure Du Roman: Allah N'est Pas Oblige

Résumé et Structure du Roman: Allah N'est Pas Oblige

“Allah N'est Pas Oblige” est le title abridge du roman d’Ahmadou Kourouma , la phrase que le jeune narrateur, Birahima répète de nombreuses fois tout au long de son récit. En effet, dit-il, <Allah n’est pas oblige d’être juste dans toutes ses choses ici-bas.>> (P1) C’est l'histoire de l'errance cyclique de Birahima parce que le récit se termine à l'endroit où l'aventure a commencé. Le roman est divisé en six chapitres. Au début, nous trouvons le narrateur, Birahima dans le 4x4 en route à Abidjan de son village, Togobala tout comme à la fin de l'histoire, Mamadou, son cousin l'a amené dans une voiture de la Sierra Leone à Abidjan où il raconte son “. . vie de merde " ( p.11 , Akano ) avec quatre dictionnaires : « Primo le dictionnaire Larousse et le Petit Robert, secundo l’inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire et tertio le dictionnaire Harrap’s. "(p.11 , ANO ) .

Né à Togobala en Guinée, un petit village à la limite avec Côte-d'Ivoire, Birahima est de la tribu Malinké. Il est un enfant de la rue qui est pas " chic et mignon " ( p.12 , ANO ) . Son père est mort quand il était un enfant en bas âge et il a donc été, élevé par sa grand-mère et une mère handicapée. Sa mère est morte à la suite d’une malédiction, un ulcère sur sa jambe droite quand Birahima était âgé d'environ dix ou douze ans. Comme orphelin, pour survivre et encouragé par Yacouba, <<le bandit boiteux, le multiplicateur des billets de banque, le féticheur musulman>> Birahima, va parcourir les territoires de l’Afrique de l’ouest notamment de la guinée, de la Côte d'Ivoire, du Libéria,, et de la Sierra Léone parce qu'il est à la recherche de sa tante,  Mahan, la seule Member de sa famille encore vivante. À Zorzor, dans la guerre civile du Libéria déchiré, il a eu sa première rencontre avec les enfant-soldats et leur maître, le colonel Papa le bon, un chef de guerre. Pour survivre, parce qu'il n'a pas vraiment le choix, il devient un enfant-soldat comme beaucoup d’orphelins de son âge, au service des nombreuses factions dirigeantes du pays.

L’auteur, à travers le personnage de Birahima , exprime son point de vue des guerres au Libéria et en Sierra Leone . Il représente non seulement la vie de certains enfant-soldats qui sont morts, mais aussi l'histoire de ces deux pays et de petits exposés des chefs de guerre et leurs factions. Voilà pourquoi il a dit : « Quand il y a une guerre tribale dans un pays, cela signifie que les détrousseurs (seigneurs de la guerre) divisent le pays » (p.51, ANO). Birahima , raconte également son expérience avec de nombreux chefs de guerre libériens , comme le Colonel Papa le bon et le Général Charles Taylor du NPFL , Samuel Doe et les dirigeants de l'ULIMO , Prince Johnson et El Hadji Koroma .