Africa Rational
Autor: Oussama Zitan • February 10, 2017 • Case Study • 3,005 Words (13 Pages) • 795 Views
Etape 2 : Conception du modèle
Préambule.
L’étape de conception correspond au passage du domaine « conceptuel » au domaine « du modèle » dans l’approche en trois sphères de Livet et al. (2010). Il s’agit donc de traduire des intentions de modélisation en modèle concret, utilisable.
Décrivez en 5 lignes maximum la manière dont le modèle se présente « concrètement » à l’utilisateur– plate-forme, exécutable, fichier Excel, macro, code MatLab, etc…. Vous pouvez notamment détailler quels types de fichiers il prend en entrée, quel type de fichier il sort en sortie etc… Décrivez également l’environnement matériel / informatique dans lequel le modèle s’intègre.
Rappel des règles.
Pour chaque point soulevé dans la grille ci-dessous :
- Observez la manière dont le modèle que vous étudiez y répond : marquez factuellement cette observation
- Identifiez un modèle dans l’environnement de modélisation proche du modèle étudié, répondant différemment au point soulevé et notez factuellement cette observation.
- Analysez en quoi les deux modèles sont différents du point de vue de leur spécification/conception/utilisation. Identifiez et notez alors en quoi cette différence est attribuable à la différence observée entre les deux modèles, pour le point étudié.
Les questions marquées en italique dans la grille reprennent globalement cette structure et ne sont là que pour vous guider un peu plus, de manière un peu plus spécifique par rapports aux points soulevés.
Vous êtes libre à tout moment de rajouter dans la grille des éléments qui vous semblent importants, compte tenu de la spécificité du modèle que vous étudiez. Ces éléments seront toujours les bienvenus !
Formalisation technique du modèle | |
1. | La formalisation technique du modèle correspond au choix de la manière de « concrétiser » la formalisation conceptuelle du modèle. Il s’agit en quelques sortes de traduire des constructions abstraites (par ex. des villes dont la densité peut varier au fur et à mesure du temps) en modèle concret (par exemple : un ensemble de cellules caractérisées par une variable densité + la localisation d’un centre). Cela se fait en général en deux étapes : le choix d’un formalisme (mathématique, informatique, physique, etc.) et l’implémentation concrète (écrire d’un système d’équations mathématiques, code informatique, réalisation d’une maquette, etc.) |
Guide de questionnement :
| |
| |
2. | La formalisation conceptuelle du modèle a amené à proposer des objets élémentaires dans le modèle (un champ, un agent, etc.) et des relations entre ces objets : par exemple dans un modèle agent représentant les déplacements de piétons, chaque agent « piéton » interagit avec chaque autre agent « piéton » et par ailleurs avec l'environnement physique (poteaux, murs, etc.). A l'étape de conception, il s'agit de transcrire ces principes en règles / équations / etc. qui soient précises et ne laissent pas de place à l'interprétation lors de l'exécution du modèle. La machine (dans le cas d'un modèle informatique) doit savoir à chaque instant quelle « règle » appliquer, que cette règle soit déterministe ou non. Il s'agit donc dans cette étape de décrire avec précision ces règles et de les resituer par rapport à d’autres implémentations existant dans la littérature (autrement dit d’autres manières de formaliser ou d’écrire ces mêmes règles dans d’autres modèles de la littérature). Vous pouvez par exemple vous demander quelles fonctions sont mises en œuvre lors de cette transcription [par ex. réseaux de neurones ?] |
Guide de questionnement :
| |
[pic 1] Source : A Prototype Model of Household Activity/Travel Scheduling, Eric J. Miller et al
| |
3. | La transcription de règles dans le modèle implémenté requiert des choix techniques : par exemple la plateforme (le langage / logiciel dans lequel est codé le programme dans le cas d'un modèle informatique). Ce choix peut provenir pour partie de considérations techniques liées à la performance (besoin d’une certaine puissance de calcul, besoin de langages de programmation orientés agents, etc.) et pour partie de considérations externes à la « sphère du modèle » (licences logicielles déjà acquises, habitude de programmation, besoin de transférabilité avec d’autres modèles). Il convient ici de préciser les choix techniques qui ont été faits et de les comparer à la littérature existante. |
Guide de questionnement :
| |
| |
4. | L’ergonomie du modèle renvoie à l’ « expérience » de l’utilisateur du modèle. Le modèle peut être très simple d’utilisation (une interface web par exemple) ou plus « basique » (par exemple une macro VBA Excel qui implique que certaines cellules précises soient remplies selon une règle rigide). L’ergonomie concerne aussi les possibilités d’action sur l’objet « modèle » par exemple ce que l’utilisateur peut changer ou non, et les qualités visuelles du modèle. L’explicitation des choix faits sur l’ergonomie du modèle fait partie de l’étape de conception, que l’interface soit interactive ou non. Au niveau de la conception, les choix à faire portent principalement sur le confort d’utilisation et il convient que les choix soient en adéquation avec l’étape 1 (spécification) et l’étape 3 (utilisation). |
Guide de questionnement :
| |
| |
5. | Les entrées / sorties du modèle ne sont pas qu’une question de spécification : à l’étape de la conception du modèle, il faut que le modèle implémenté soit capable d’utiliser effectivement les données fournies en entrée, ce qui impose souvent de préparer un petit module de « traduction » du fichier d’entrée en données attendues par le modèle. C’est la même chose en sortie, il y a une différence entre ce qu’on pourrait calculer à l’issue du modèle et ce que génère effectivement le modèle comme sorties. Une attention particulière doit être portée à la conception des entrées et des sorties, surtout lorsqu’il s’agit de travailler avec plusieurs modèles dont les sorties de l’un sont utilisées en entrée de l’autre. |
Guide de questionnement :
| |
|
...